Écrire en atelier
Écrire est une activité solitaire, le mythe de l’auteur-Bernard car ermite n’est pas sans fondement. Et si nos idées proviennent bien de notre source intérieure, nous tournerions vite au narcissisme si nous ne nourrissions pas de l’extérieur. D’un regard croisé, un mot attrapé au vol sur la terrasse d’un café, une musique au vent…
Et puis, il y a les ateliers d’écriture !
Si décriés en France, pays du mythe du génie créatif (on en a déjà parlé de celui-là mais il revient sans cesse… !). Décriés même par des auteurs comme Leïla Slimani qui a pourtant suivi l’atelier Gallimard… Je ne reviendrai pas sur ses propos de savoir si on peut devenir auteur en participant à un atelier ou non, ce sera pour une prochaine fois.
Aujourd’hui, je voudrais simplement vous parler du plaisir qu’il y a d’écrire en groupe, de partager des textes, de confronter des univers… de s’enrichir les uns les autres.
Cette année, je me suis inscrite à l’atelier Les Mots pour un cycle animé par Karim Miské « Le monde est un polar ». Atelier qui promettait de s’inspirer : « Des jeux vidéos au darknet en passant par youtube et l’ensemble des réseaux sociaux. D’un statut facebook, on peut faire une histoire. Derrière une story sur snapchat se cache le plus terrible des assassinats. La culture hip-hop aussi sera une grande source d’inspiration. Comment écrire la ville contemporaine sans avoir recours au rap, aux grafs ou aux danses de rue ? Si l’on sait écouter, deux lignes de Booba ou de PNL contiennent la matrice d’un polar hardcore et mélancolique. »
Bref ! Un univers contemporain théoriquement mais en réalité très éloigné de mon petit monde. Comment j’aurais pu résister plus longtemps ?
Pour la première séance, Karim ne nous a pas trop bousculés. Il nous a laissés nous habituer à l’idée que nous allions devoir tuer quelqu’un à un moment ou un autre. Dans cette première séance donc, nous sommes partis d’une photo avec comme consigne, d’écrire un meurtre.
Comment vous dire que tous les textes étaient très différents les uns des autres, avec chacun leur univers et leur mécanique propre… mais que nous étions nombreux à ne pas être passés à l’acte ce soir-là. Car vraiment, ce n’est pas si facile de tuer, même entre les lignes.
Pour lire deux des textes issus de cette séquence en atelier (dont le mien) cliquez ici !
Bonjour Elisa,
J’ai participé à un atelier d’écriture à plusieurs reprises à Bordeaux, où ce furent des matinées riches en échanges, en écritures, et découvertes sur soi-même également. Bises 🙂
ps. J’ai débuté ton dernier livre hier 😉
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Coucou Émis
Je viens de lire ton article sur les groupes d écriture et je viens donner mon opinion personnelle. J ai participé pendant 4 ans à des ateliers d écriture et j ai franchement adoré ça…Les rencontres faites, la diversité des origines des personnes présentes et également leurs personnalités différentes créent un travail de groupe qui au final est d une richesse incroyable.. .!!! Sans oublier bien sûr toutes les idées à laquelle nous n aurions pas forcément pensé. J’ai participé plusieurs fois aux « dix mots » et là aussi c est très enrichissant. ..!!! Écrire seule, c est bien mais en groupe c est un travail totalement différent. Il se crée un fil conducteur qui lie les gens entre eux….Ecrire devient magique..!!! Je pense que je recommencerai lorsque je retrouverai un nouveau groupe. Pour le plaisir.. ..!!!! Gros bisous Elisa et très bonne journée. Annick
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Hello Annick, oui quelle richesse et quelle joie aussi. Ecrire devient magique car l’alchimie se met en route, je te souhaite de trouver un nouveau groupe. Bisous et très belle journée 🙂
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Cc Elisa,
Merci de ta réponse. Oui c’est exactement ce que je pense des groupes. Gros bisous et bonne journée à toi. Annick
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Osez osez l’osier ! Merci pour ce regard à travers la serrure …
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C’est dans l’arrière cuisine qu’il y a les fumets les plus appétissants…
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Ouah, ça fait envie!
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Oui, c’est magique comme dit Annick 🙂
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