We could be heroes

Parisienne pour quelques mois, il était impossible de passer à côté de « David Bowie is ». En plus, je l’avais promis à Catherine et Élisabeth !

Annoncée comme l’une des expositions stars, elle tient ses promesses. Plus de 300 objets personnels offerts aux regards : ses tenues de scène mythiques et ses chaussures extravagantes bien sûr, mais aussi ses textes manuscrits, un fax reçu d’Elvis Presley qu’il admirait, des storyboards de ses clips, sa cuillère à cocaïne…

Bowie

Mais « David Bowie is » va au-delà d’une simple présentation d’objets souvenirs. Les organisateurs ont utilisé un système sonore « immersif en 3D » qui se déclenche automatiquement dès qu’on s’approche d’un panneau. Pendant toute la visite, la musicalité Bowie tourbillonne et nous enveloppe, nous plonge dans l’univers de l’artiste. Ce n’est pas sans regret qu’on rend les écouteurs magiques. On croit que tout est fini, on s’apprête à être triste et… surprise !

On pénètre dans une dernière salle et sur tous les murs, des écrans géants projettent des extraits de concerts. Apothéose grandiose –non, les mots ne sont pas trop forts, comme le final d’un feu d’artifice musical. Mes oreilles en frétillent encore !

David Bowie a dit un jour : « J’ai essayé par tous les moyens d’être moi-même et ça n’a pas marché, alors j’ai décidé d’être un autre et là, j’ai réussi ».

Cette rétrospective sur son parcours permet de mesurer à quel point David Bowie est un grand artiste, toujours en recherche de créativité et pourtant toujours LUI. Elle nous montre cette part d’authentique, l’étincelle de l’homme derrière les costumes.

Vous savez… ce petit quelque chose qu’on a tous au fond de nous, qui n’appartient qu’à nous et qui fait dire aux autres « Ça, c’est toi ! »… ce petit truc qui nous manque quand l’autre n’est plus là.